Communiqués
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Islamisme à Lyon : Monsieur Sécheresse explose les compteurs du déni !
Communiqué de presse d’Agnès Marion et d’André Kotarac du 24 janvier 2020
Gérard Collomb n’ayant pas daigné répondre à notre interpellation sur les quartiers de Lyon qui figurent à n’en pas douter dans un rapport sur l’islamisation remis à Christophe Castaner par la DGSI, c’est Jean-Yves Sécheresse, son adjoint à la « sécurité, salubrité et tranquillité publique » qui s’en est chargé. On passera dans un esprit de charité sur le bilan de cet adjoint en matière de salubrité et de tranquillité, pour attirer l’attention de nos concitoyens sur l’inquiétant déni dont il fait preuve sur la question de la sécurité publique. Car le communautarisme ethno-religieux pointé dans le rapport de la DGSI, qui dresse la carte des 150 zones mises en coupe réglée par les islamistes, déchire le pacte national en faisant monter les eaux de la violence.
A entendre Monsieur Sécheresse, il n’y aurait « pas de zones de non-droit à Lyon », toutes les salles de prières musulmanes respecteraient l’esprit républicain, et l’inquiétude que nous exprimons renverrait à « un fantasme de l’extrême droite ». S’il n’existe qu’un « sentiment d’islamisation » comme naguère Elisabeth Guigou, leur camarade de parti, évoquait un « sentiment d’insécurité » éprouvé par le petit peuple, que Messieurs Collomb et Sécheresse lèvent l’hypothèque, qu’ils percent le « fantasme » ! Qu’ils portent à la connaissance du public les éléments dont ils ne peuvent pas ne pas disposer, Monsieur Collomb tout particulièrement, passé au ministère de l’Intérieur ! Qu’ils nous apprennent que la Guillotière ne mérite pas l’appellation de « Molenbeek lyonnais » attribuée, au terme d’une étude de terrain, la France djihadiste, par Alexandre Mendel ! Qu’ils nous montrent que l’attentat à la bombe de la rue Victor Hugo, celui au couteau du métro Charpennes par des « déséquilibrés d’Allah », que les menaces de mort reçues sur les réseaux sociaux par une jeune lyonnaise ayant critiqué l’islam, sont des épiphénomènes sans aucun terreau dans notre ville !
Messieurs, encore un effort pour être vraiment républicain et faire œuvre de transparence sur la réalité de l’islamisme à Lyon ! Pour l’heure votre silence, Monsieur Collomb, est assourdissant et le taux de votre déni, Monsieur Sécheresse, radioactif !
Monsieur Collomb, dites la vérité aux Lyonnais sur l’islamisme !
Lettre ouvert d’Agnès Marion et d’André Kotarac du 22 janvier 2020
Après la récente parution des Territoires conquis de l’islamisme de Bernard Rougier qui dressait une effrayante cartographie des zones passées sous la coupe des islamistes de toutes obédiences, salafistes ou Frères musulmans, voici que la DGSI vient de transmettre au ministre de l’Intérieur un rapport sur la même question. Classé « secret défense », l’essentiel en a « fuité » dans la presse. Il établit un constat accablant : 150 quartiers sont en pleine sécession ethno-religieuse d’après l’agence de renseignement, qui juge que le phénomène prend des « proportions inquiétantes ». Nous alertons l’opinion depuis des années sur ces pans entiers du territoire national qui, sortant de l’orbite républicaine, glissent sous la loi et les mœurs islamiques. Les services de l’État en sont mieux informés que quiconque.
C’est pourquoi, Monsieur Collomb, nous nous adressons à vous dans le cadre de la campagne républicaine et démocratique que nous menons pour les élections municipales et métropolitaines. Vous avez quitté le ministère de l’Intérieur il y a un peu plus d’un an, en lâchant cette sentence lourde de sens : « Aujourd’hui on vit côte à côte. Je crains que demain on vive face à face ». Vous n’aviez pas spécifié qui se trouverait en face de qui, mais il n’est pas besoin de déployer des trésors d’interprétation pour comprendre que vous faisiez allusion au communautarisme islamique. Vous avez disposé hier des moyens de l’État, vous détenez aujourd’hui ceux de la commune, nous vous posons donc, Monsieur Collomb, cette question simple : quels sont les quartiers de Lyon qui sont dominés par les islamistes ? Nous avons certes bien notre idée mais il est de votre devoir de porter à la connaissance du public, dans un esprit de transparence républicaine, toutes les informations en votre possession. Les Lyonnais ont le droit de savoir !
Nous demandons au préfet la liste des intervenants aux « assises de l’islam »
Communiqué d’Agnès Marion et d’Andréa Kotarac du 9 décembre 2019
Nous avons le 2 décembre respectueusement adressé à Monsieur le Préfet une demande l’alertant sur la réunion à l’Espace Viviani le 8 autour de l’imam Anas, prédicateur salafiste, d’une conférence rassemblant une kyrielle d’associations appartenant à la mouvance de l’islam ultra-communautariste. Il n’a pas jugé bon de nous répondre. Grâce à la mobilisation des énergies citoyennes que nous avons suscitée, la réunion ne s’est pas tenue – le prétexte du manque de TGV avancé par les organisateurs, fallacieux pour ce week-end, ne devant tromper personne. Nous regrettons en cette affaire le manque de courtoisie républicaine de la préfecture du Rhône mais, plus encore, déplorons l’incohérence de ses décisions.
Alors qu’il avait autorisé dans notre ville la conférence d’un personnage qui, voyait dans la musique l’« oeuvre de Satan » ou considérait qu’une épouse s’attirait la colère de Dieu si elle se refusait à son mari, même quand elle serait « indisposée »*, Monsieur le Préfet croit en effet opportun d’organiser à Lyon, le 17 décembre, des « assises de l’islam ». Figure parmi les objets de ces assises la louable intention de « mieux lutter contre la radicalisation ». Nous craignons pour le coup qu’elle reste un pur voeu (pieux ?), puisque la préfecture avait permis le rassemblement en cause.
Attachés à la liberté d’expression exercée dans le périmètre prévu par la loi, nous demandons à Monsieur le Préfet, qui a sollicité pour la circonstance les ressources de l’Université Lyon 2, de rendre rapidement publique la liste des intervenants à ces assises. Nous voulons croire que n’y prendront part aucun des homologues de l’imam Anas, si radical qu’il a été retiré des participants à la manifestation du 10 novembre dernier contre une introuvable « islamophobie ». Comme Monsieur le Préfet lui a ouvert les portes de la ville, nous transmettons à tous les candidats à la mairie et à la métropole de Lyon, ouvrant avec eux sur ce sujet le débat public, notre plus vive inquiétude républicaine.
* https://dourous.net/audio/le-mariage/, 48’50)
Demande d’interdiction de la venue d’Abou Anas dans le 8ème arrondissement de Lyon
Communiqué d’Agnès Marion et d’Andréa Kotarac du 2 décembre 2019
Candidats à la mairie et à la métropole de Lyon pour le Rassemblement national, nous avons ce jour adressé au Préfet du Rhône un courrier pour l’alerter sur la tenue d’une réunion publique. Prévue le dimanche 8 décembre à l’Espace Viviani dans le 8e arrondissement de Lyon, animée par l’imam Nader Abou Anas, prédicateur qui s’est fait connaître par ses déclarations théocratiques et misogynes, elle rassemble en outre une nébuleuse d’associations communautaristes, certaines liées aux Frères musulmans, d’autres à la mouvance salafiste. Tous ces acteurs, l’imam Anas en tête, œuvrent à la partition ethno-religieuse de notre pays.
S’il ne fallait en donner qu’un exemple, une de ces associations fait circuler sur les réseaux sociaux des visuels reprenant certains des versets du Coran les plus agressifs contre les non-musulmans, ainsi le verset 51 de la 5e sourate : « Ne prenez pas pour alliés les juifs et les chrétiens, ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés devient l’un des leurs ». Quant à l’imam Anas, on lui doit cette sentence : « Que la femme sache que les anges la maudissent toute la nuit dans le cas où elle se refuse à son mari sans raison valable, et ce n’est pas ma parole c’est la parole du prophète ». Par-delà même le seul prosélytisme religieux, on voit que ces personnalités individuelles et collectives sont les agents d’influence d’une idéologie qui attente à l’esprit des lois (et à leur lettre, les propos mentionnés de l’imam pouvant tomber sous le coup de la loi 2008 – 496 du 27 mai 2008 réprimant les appels à la discrimination sur le critère du sexe), à la civilité française et à l’aménité publique chère aux Lyonnais.
Attachés à la concorde nationale, à l’ordre public et à la sérénité sociale qui doivent régner dans notre ville de Lyon, nous avons demandé au Préfet de prononcer l’interdiction de cette réunion. Après la vague d’attentats islamistes des dix dernières années, après ceux de la rue Victor Hugo et du métro Laurent Bonnevay qui ont tout récemment frappé les Lyonnais, nous en appelons avec force à la lutte républicaine contre une idéologie violente et mortifère. Elle commence par l’interdiction des réunions où elle se propage et déchire le pacte national français. Souhaitant que Monsieur le Préfet l’entende, nous proposons à tous les candidats à la Mairie et à la métropole de Lyon de se joindre à notre appel.